Hôte Culture

By: Matthieu Poinot
  • Summary

  • 🔹"Comment composer un monde capable d’accueillir une multitude de mondes ?" C’est la question au cœur de toutes les conversations d’Hôte Culture. Dans ce podcast, des créateurs, penseurs et passeurs de cultures et d’imaginaires, acceptent de nous ouvrir les portes de leur monde. Ensemble, nous allons explorer ce qui fait qu’un univers, une œuvre ou un mouvement résonne et rassemble, au-delà de ses propres frontières. Entrer dans Hôte Culture, c’est s’immerger dans une véritable polyphonie : des voix qui viennent de la musique, des sciences, des arts, des médias, du design, de la food, du business, des jeux-vidéo, des mondes militants, de la mode et tant d’autres. Un espace où la créativité est dialogue, hospitalité, remix. 🚀Alors, bienvenue dans Hôte Culture, bienvenue dans la lumière et le rythme d’une multitude de mondes. 🔹Le concept : Dans un monde saturé d’images, de discours et de storytelling formaté, Hôte Culture explore ce qui rend les créations uniques. Ici, on donne la parole à celles et ceux qui créent des espaces vivants, qui connectent les mondes, qui puisent, traduisent et transmettent des idées, des récits et des sensibilités. Des passeurs de culture, faiseurs d’expérience et chercheurs d’imaginaires, qu’ils soient artistes, penseurs, raconteurs, entrepreneurs, chercheurs ou architectes d’univers. Un podcast-manifeste pour celles et ceux qui voient la création comme un art de l’hospitalité, où l’équilibre subtil entre accueillir et être accueilli donne naissance à des Hôte-Worlds—des écosystèmes culturels et narratifs qui rassemblent et résonnent. Un podcast qui traverse les disciplines, les territoires et les imaginaires, pour décentrer le regard et révéler ce qui fait qu’un monde, une œuvre ou un mouvement traversent le temps. 🔹 Pourquoi écouter ? Parce que la créativité n’est jamais purement individuelle : elle est un dialogue, un remix, une mise en résonance. Hôte Culture met en lumière celles et ceux qui bâtissent des univers culturels durables, ces mondes où l’on entre comme invité et où l’on reste par choix. 📌 Pourquoi certaines créations résonnent-elles encore des siècles plus tard ? 📌 Comment une œuvre, une marque, un mouvement ou un mythe deviennent-ils intemporels ? 📌 Quelles structures culturelles rendent un univers engageant et vivant ? À travers eux, on explore l’art du REMIX : 🧠 RESEARCH – Déterrer les influences et les références cachées, explorer ce qui a traversé les époques 🎭 EXPERIMENT – Tester, hybrider, réinventer les formes et les récits 🛠 MAKE – Transformer les idées en expériences tangibles, en espaces de résonance 🤝 INVOLVE – Connecter les œuvres aux communautés, rendre les mondes hospitaliers 🚀 EXECUTE – Faire exister sa vision et bâtir un écosystème vivant 🔹 À qui ça parle ? Aux créateurs, entrepreneurs et marques qui veulent donner du sens, de la structure et de la profondeur à leur travail Aux curateurs, DJ, storytellers, game designers et passeurs d’influences. Aux anthropologues, philosophes, historiens et chercheurs culturels qui étudient la transmission des imaginaires. À celles et ceux qui aiment le mélange des disciplines et la puissance du remix 🔹 Un podcast-manifeste Hôte Culture ne se contente pas de raconter la créativité, il l’active. Chaque épisode est une exploration culturelle, un laboratoire de transmission et d’innovation, où l’on dissèque ce qui fait qu’un monde s’inscrit dans le temps, qu’il accueille et qu’il engage. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    Matthieu Poinot
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Episodes
  • (EXTRAIT) Mohamed Mbougar Sarr à propos de la violence
    May 3 2025

    Dans cet épisode, je reçois Mohamed Mbougar Sarr, écrivain sénégalais et lauréat du prix Goncourt 2021 pour La plus secrète mémoire des hommes. Ensemble, nous plongeons dans une conversation dense et précieuse sur la langue, l’hospitalité, la mémoire et l’identité — autant de fils invisibles qui tissent les récits les plus vrais.Né à Dakar (Sénégal) en 1990, élevé à Diourbel (Sénégal), Mbougar grandit au rythme des voix féminines de la maison — sa mère, sa grand-mère, ses tantes — qui, entre deux récits de vie, ouvrent à l’enfant l’imaginaire du conte et de la fiction. Très tôt, il est traversé par plusieurs langues : le sérère d’abord, langue maternelle et mémoire affective, puis le wolof, langue de la rue, le français de l’école, et l’arabe du Coran. Cette multiplicité n’est pas un obstacle, mais une matière vivante : chaque langue est porteuse d’un monde, d’une vision, d’un rythme.Auteur de Terre ceinte (2015), Silence du chœur (2017), De purs hommes (2018) et La plus secrète mémoire des hommes (2021), Mohamed Mbougar Sarr construit une œuvre à la fois enracinée et traversante — qui refuse les assignations identitaires sans jamais renier ses héritages.Nous parlons de l’hospitalité comme philosophie de vie, de l’accueil des humains comme des non-humains, des morts comme des vivants — mais aussi de la complexité d’écrire en français, langue d’héritage colonial, tout en y faisant résonner d’autres imaginaires.Mbougar ne se contente pas de passer d’une langue à l’autre : il fait dialoguer des univers symboliques et sensibles, il tisse des passerelles d’un imaginaire à un autre, pour faire apparaître ce qui ne se dit pas d’un seul tenant. Il ne cherche pas à lisser ses héritages, mais à les accueillir dans leur tension, leur richesse, leur fécondité.Avec pudeur et lucidité, il revient sur la polémique suscitée par De purs hommes, sur les résistances à nommer la violence intérieure des sociétés, et sur le pari de rester fidèle à sa propre exigence littéraire, même quand elle dérange.Un épisode manifeste, sur ce que cela signifie écrire entre les mondes sans se trahir, et sur la puissance douce de ceux qui choisissent l’ouverture sans renier leurs racines.

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    11 mins
  • #7 Mohamed Mbougar Sarr | Explorer les Ombres sans relâche
    May 2 2025

    Dans cet épisode, je reçois Mohamed Mbougar Sarr, écrivain sénégalais et lauréat du prix Goncourt 2021 pour La plus secrète mémoire des hommes. Ensemble, nous plongeons dans une conversation dense et précieuse sur la langue, l’hospitalité, la mémoire et l’identité — autant de fils invisibles qui tissent les récits les plus vrais.Né à Dakar (Sénégal) en 1990, élevé à Diourbel (Sénégal), Mbougar grandit au rythme des voix féminines de la maison — sa mère, sa grand-mère, ses tantes — qui, entre deux récits de vie, ouvrent à l’enfant l’imaginaire du conte et de la fiction. Très tôt, il est traversé par plusieurs langues : le sérère d’abord, langue maternelle et mémoire affective, puis le wolof, langue de la rue, le français de l’école, et l’arabe du Coran. Cette multiplicité n’est pas un obstacle, mais une matière vivante : chaque langue est porteuse d’un monde, d’une vision, d’un rythme.Auteur de Terre ceinte (2015), Silence du chœur (2017), De purs hommes (2018) et La plus secrète mémoire des hommes (2021), Mohamed Mbougar Sarr construit une œuvre à la fois enracinée et traversante — qui refuse les assignations identitaires sans jamais renier ses héritages.Nous parlons de l’hospitalité comme philosophie de vie, de l’accueil des humains comme des non-humains, des morts comme des vivants — mais aussi de la complexité d’écrire en français, langue d’héritage colonial, tout en y faisant résonner d’autres imaginaires.Mbougar ne se contente pas de passer d’une langue à l’autre : il fait dialoguer des univers symboliques et sensibles, il tisse des passerelles d’un imaginaire à un autre, pour faire apparaître ce qui ne se dit pas d’un seul tenant. Il ne cherche pas à lisser ses héritages, mais à les accueillir dans leur tension, leur richesse, leur fécondité.Avec pudeur et lucidité, il revient sur la polémique suscitée par De purs hommes, sur les résistances à nommer la violence intérieure des sociétés, et sur le pari de rester fidèle à sa propre exigence littéraire, même quand elle dérange.Un épisode manifeste, sur ce que cela signifie écrire entre les mondes sans se trahir, et sur la puissance douce de ceux qui choisissent l’ouverture sans renier leurs racines.00:00 – Introduction & présentation de Mbougar03:48 – Écrivain, romancier, ou autre chose ?09:10 – Les bruits et odeurs de l’enfance à Diourbel17:05 – Langues premières : sérère, wolof, français, arabe20:50 – L’hospitalité au Sénégal : accueillir l’étranger comme pari humain25:40 – Une hospitalité étendue aux non-humains, visibles et invisibles28:57 – Les animaux de la maison, et la mort d’un mouton comme premier deuil36:10 – Traduire un imaginaire plus qu’une langue : entre fidélité et recréation41:50 – La langue du rêve et la multiplicité intérieure44:10 – Vers une écriture multilingue : intrusion du sérère et du wolof dans ses romans49:50 – Hybridité et enracinement : être soi dans la relation, pas dans la tension54:40 – L’Aventure ambiguë et l’initiation à l’identité plurielle59:40 – Être enraciné pour mieux s’ouvrir : une racine mobile01:07:30 – Polémique autour de De purs hommes : société, violence et responsabilité01:14:30 – Fraternité dans l’amour et dans la violence : la négativité comme enjeu littéraire et politique

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    1 hr and 45 mins
  • (EXTRAIT) Les débuts de Tayeb Chouiref dans l'art de la traduction
    Apr 23 2025

    Dans cet épisode, je reçois Tayeb Chouiref, islamologue, traducteur et cofondateur des éditions Tasnim, pour une conversation rare et précieuse sur ce que signifie transmettre un monde plutôt qu’un simple message.Né à Lille en 1972 dans une grande fratrie, Tayeb Chouiref grandit dans une maison traversée par les chants traditionnels, les plats du dimanche et la mémoire des "absents". Très tôt, il est touché par des textes qui bouleversent ses certitudes et ouvrent son regard sur l’universalité du sacré.Docteur en islamologie, spécialiste du soufisme et des sciences du hadith, il traduit, écrit, publie, édite – mais toujours avec une intention claire : créer un espace d’hospitalité pour les textes spirituels, afin qu’ils puissent résonner dans d’autres langues, d’autres cultures, d’autres cœurs.Ensemble, nous parlons de l’égo comme enfant intérieur, de la lenteur nécessaire à toute traduction la plus fidèle possible, du rôle des librairies comme lieux d’initiation, et de la langue coranique comme un appel au voyage.Une plongée subtile dans l’art de traduire, non comme une technique, mais comme une éthique, une écoute, un accueil.🔗 Liens utiles📚 Éditions Tasnim 🌐 Site personnel de Tayeb Chouiref

    📘 Quelques ouvrages de Tayeb Chouiref :- Les enseignements spirituels du Prophète- Travail et spiritualité en islam- Revivifier la spiritualité de l’islam- Moïse et le cheminement spirituel- La médecine prophétique

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    7 mins

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